Randonnée Le Puig Petit à Coustouges
Randonnée sur : Coustouges
Caractéristiques Techniques :
Lieu : Coustouges
Distance : 4,6 km
Dénivelé Positif : 90 m
Temps de Marche : 1h00
Niveau de Rando : Très facile
A voir en chemin : le village de Coustouges, panorama sur la chaîne des Pyrénées, l’Église de St Michel de 936, les roche rouges.
Descriptif du Parcours :
Départ : Situé au bout du parking à l’entrée de Coustouges, précisément au bord d’un chemin vicinal marqué par une stèle indiquant « Chemin Forestier de Coustouges à Villeroge ». Se placer face à cette stèle pour pouvoir repérer le chemin qui démarre quelques mètres à gauche de celle-ci (Cap 230). Le chemin rentre ensuite très vite en sous-bois.
2,90 km : Au croisement d’un chemin perpendiculaire, prendre celui-ci à gauche. (Cap 110).
2,94 km : 40 m plus loin, prendre la piste partant juste en face (Cap Est).
3,95 km : Cette piste retrouve le goudron à la hauteur de la clairière de la Qüestió. Revenir alors vers Coustouges en prenant cette voie communale par la gauche (Cap 40).
4,25 km : La petite route passe devant l’entrée du cimetière avant d’atteindre le village.
Autrefois appelé « Custodia », ce village très ancien situé à la frontière avec la Catalogne du Sud, entre Coustouges (France) et Tapis (Espagne), servait déjà au temps des Romains de poste de garde stratégique… comme son nom l’indique.
Un village très ancien
L’origine de l’église Sainte Marie est, elle aussi, très lointaine puisque celle-ci a été édifiée sur les ruines d’une chapelle construite en 370, sous le règne de l’empereur romain Valentinien Ier, à la demande du pape Damase Ier (366-384). Tour à tour renforcée à l’époque de la conquête des Wisigoths, puis détruite en grande partie lors des invasions sarrasines, puis normandes, elle fut consacrée une seconde fois, en 1142, par Udalgar de Castelnou, alors Evêque d’Elne. Dédiée à la Sainte Vierge, cette église se distingue par un magnifique portail encadré par quatre colonnes à chapiteaux corinthiens datant du début du XIIè siècle, et un autel honorant les douze apôtres représentés par autant de statuettes en plâtre. Pendant très longtemps, le village n’ a été qu’un synonyme de « bout du monde », la route s’arrêtant, de fait, à Can d’Amunt. Il a fallu attendre la fin du Franquisme pour qu’une route menant vers Tapis soit enfin réalisée, avec inauguration en grande pompe du pont enjambant le Riu Major, le 7 Juillet 1995.
L’autel des Apôtres
Il est lié à une tradition assez étonnante : une boîte contenait douze bouts de sureau évidés, chacun garni d’un bout de papier portant le nom d’un des apôtres. Lorsqu’une famille mettait au monde un garçon, elle allait tirer au sort l’un de ces bouts de sureau pour savoir quel prénom donner au bébé.