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Dédiée à deux saintes andalouses (IIIe s. ap. JC) auxquelles sont attribuées deux miracles. Créé à la fin du IXè siècle cet édifice religieux est agrandi à plusieurs reprises, au XIIIè et au XVIIè siècle. A l’entrée : une porte avec ferrures médiévales, côte de baleine du XIXè siècle à vocation d’ex voto. A l’intérieur de nombreux retables datant du XVIIè au XIXè siècle, une cuve baptismale monolithe médiévale, une gravure du XVIIIè siècle représentant les outils des tisserands et des orgues du XVIIIe siècle.

Église romane en granit rose et bleu des XIè et XIIè siècles consacrée à Sainte-Marie. Elle présente un portail remarquable à 4 voussures. Sa porte à 2 vantaux et pentures en fer forgé catalan est composée d’un verrou en forme de dragon. L’intérieur est doté d’un retable baroque de 1713 en bois polychrome et doré, de 4 chapelles latérales et d’une roue à cloches du XIIè siècle :  la “RODELLA ” à 12 cloches (12 apôtres) et d’une croix des outrages du XVè siècle. On notera a présence de l’ossuaire d’un comte de CABRENÇ mort en croisade à Jérusalem, ainsi que le mécanisme de l’ancienne horloge, restauré par M. Magna.

C’est un édifice d’inspiration gothique aux voûtes en croisées d’ogives. La patronne des lieux qui préside en maître autel, est une statue mannequin dont seules la tête et les mains sont sculptées. Les jeunes gens venaient se recommander à cette vierge à l’époque où la circonscription s’effectuait par tirage au sort.

Musée de l’histoire et du savoir-faire de Serralongue et du Haut Vallespir

Palald’Art Palald’Art, il ne s’agit pas d’un lieu unique mais d’une âme vagabonde d’artiste, qui, ici et là, a choisi de se poser :  au milieu des pierres et des maisons de village fleuries, parcourant joyeusement les ruelles étroites médiévales, flânant le long des jardins en terrasse en bordure du Tech. D’autres fois, le vent porte une musique ou l’appel des artisans à l’occasion d’un marché ou d’une animation …. autour du parvis de l’église romane du XII ème siècle, des moments de rencontre, entre artistes, artisans et notre 21è siècle. Nichés dans la fraîcheur des maisons de pierres transformées en ateliers, les artisans artistes dévoilent un peu de leur savoir-faire sous nos yeux, l’ instant magique d’anciens gestes retrouvés. La Boutique d’Art, la Salle d’exposition, l’écomusée patrimonial gardent jalousement ces objets d’hier, témoins de nos traditions et d’aujourd’hui, des créations uniques inspirées par le fer et les pierres de nos montagnes, par les couleurs de notre ciel et de nos terres. Palald’Art Palalda – Amélie-les-Bains AMÉLIE-LES-BAINS Office du Tourisme 22, avenue du Vallespir Tél. 04 68 39 01 98

Les Toiles du Soleil Issu d’une tradition plusieurs fois centenaire, le tissage artisanal catalan s’est développé à la fin du XIXème siècle, au moment où St-Laurent-de-Cerdans est devenu le village de l’espadrille. En sauvant la dernière manufacture textile du village, Les Toiles du Soleil et la famille Qinta ont fait renaître la grande tradition du tissage catalan Les mêmes métiers à tisser que ceux d’autrefois produisent à nouveau de belles toiles aux motifs et aux coloris typiques qui ont fait depuis très longtemps la réputation de ce linge de table. Authentiques, nos produits le sont. Non seulement parce qu’ils sont le fruit d’une méthode de tissage et d’un savoir-faire transmis de génération en génération mais également parce que nous utilisons que des matériaux nobles et naturels: le coton et le lin. Notre travail de création s’inspire d’échantillons retrouvés dans les archives mais la clé de note réussite se trouve dans notre capacité à innover. Si nous gardons les motifs et les coloris typiques des toiles catalanes, nous les adaptons aux tendances de notre temps en donnant libre cours à notre imagination. Des services de table aux torchons et aux rideaux, tous nos tissages témoignent du même élan créatif attaché aux […]

Le Musée du Fer de Batère Le musée du fer, anciennement à Corsavy, se rapproche de sa raison d’être en s’installant au refuge de Batère, à deux pas des mines. Il propose aux visiteurs de tout âge un parcours lié à l’histoire, aux traditions, au savoir-faire, aux techniques d’extraction de ce minerai dont la vertue principale et rare tient à son inoxydabilité. Vous pourrez vous imaginer le labeur de ces générations de mineurs et l’étendue de ce patrimoine minier au cours d’une aventure de 20km sur le massif du Canigo en VTT électrique. Paysages exceptionnels et fortes sensations garanties !

Chapelle Sant Martí : Sites et monuments historiques Cette ravissante église romane typique du Vallespir a bien failli se perdre dans l’histoire.  Elle fut consacrée en 993 par Berenguer l’évêque d’Elne, puis une seconde suivit en 1159 par Artal, évêque d’Elne également, à la suite de sa reconstruction. En 1479, la violence du “Tremblement de terre de la Chandeleur” fit perdre à la Chapelle Sant Marti, son clocher à jamais. Elle restera l’église paroissiale de Corsavy jusqu’à la fin du XVIIème siècle, période à laquelle elle fut abandonnée au profit de l’église Saint Martin de Corsavy au centre du village (ancienne chapelle du château féodal). En 1870, désacralisée, on donna la fonction de citerne à la Chapelle Sant Marti, en bouchant ses ouvertures et en étancheïsant la surface avec un enduit. En 1917, abandonnée, la végétation s’en empara et la fit  totalement disparaitre. La Chapelle Sant Marti doit sa renaissance, en 1981,à l’association Salvaguarda de Sant Marti de Cortsavi créée sous l’ impulsion de Jean Pierre Verges, amoureux de sa région natale le Vallespir et véritable puit de connaissances, avec l’aide de bénévoles, de la population et de la Municipalité de Corsavy. Les travaux de restauration engagée depuis cette date révèle […]

La Villa des Indis : Sites et monuments historiques Construite entre 1900 et 1902, par son propriétaire Joseph Pierre Monin, ingénieur civil (1837-1910), cette grande villa en pierre de taille grise détonne avec le reste du village. Elle est d’autant plus étonnante que son architecture est un savant mélange de différents styles : néo-roman, néo-baroque, néo-gothique et Art Nouveau. La décoration intérieure est tout aussi éclectique  : plafonds à caissons ou en stuc, cheminées néo-Renaissance et néo-maniériste, vitraux, lambris, portes “Art Nouveau”, peinture  “style floréale”, tapisseries. Cette villa est un excellent exemple d’architecture civile du début du siècle. Il s’agit là d’une synthèse entre Art Nouveau et évocation des styles anciens

La Sainte Tombe : Sites et monuments historiques À côté de l’église de l’abbaye Sainte Marie,  un gisant est incrusté dans le mur, celui de Guillaume de Gaucelme (ou Gausselme), seigneur du Teillet, qui légua sa fortune à l’abbaye en 1204. Il y fut enterré le 10 avril 1211 On découvre, sous ce gisant, un sarcophage paléochrétien du IVe siècle appelé « Sainte Tombe ».Le sarcophage est fait de marbre bleu de Céret, taillé et sculpté, il repose sur deux cales. La Sainte Tombe fut utilisée au XIème siècle pour protéger les reliques des Saints Abdon et Sennen ramenées de Rome par Saint Arnulphe. Depuis cette date, le tombeau  secrète de l’eau et ceci même sans la présence de ces reliques disparus subitement. Le phénomène a longtemps été considéré comme inexpliqué, et n’a été que partiellement  percé en 1961 par les hydrologues Pérard, Honoré et Leborgne.

Église Saint-Pierre du Riuferrer : Sites et monuments historiques Bordée par le cours du Riuferrer, miraculeusement rescapée des crues successives, cette ravissante église romane, dédiée à Saint-Pierre, est remarquable entre autre par sa simplicité, par la taille de sa pierre et son excellent état de conservation. Elle fut autrefois au centre d’une petite communauté monastique. Nichée dans la verdure, elle offre au regard des promeneurs ses harmonieuses proportions et des éléments décoratifs la tirant de son austérité monacale : clocher-mur en avancée sur le mur chevet, frise à dents d’engrenage et tore sur le chevet, modillons sous les corniches. Église fermée au public

SITE FERMÉ SUITE À UN ÉBOULEMENT PAS DE DATE DE RÉOUVERTURE Les Gorges de La Fou sont un site naturel protégé. Itinéraire de 1739m de long, dans une faille de 200m de haut, 157m de dénivelé à travers les gorges calcaires, accessible à tous sur de larges passerelles sécurisées. A 2km d’Arles sur Tech, en direction de Prats de Mollo, de gigantesques falaises saignées de rouge montent à l’assaut du ciel. Elles  disent déjà bien la rudesse du site et l’effrayante profondeur des abîmes. Le torrent tout menu qui coule sous le pont se nomme La Fou, signifiant précipice en catalan.Ouvrant la montagne de pierres, il traverse sur 2km le fond d’une veine étroite et profonde. Situées dans la vallée du Vallespir, en Sud Canigó, les Gorges de la Fou s’étirent sur 1739m et sont un patrimoine naturel remarquable, de gigantesques falaises saignées de rouge montant à l’assaut du ciel et façonnées par le travail de l’eau durant des millénaires. La Fou, ce torrent qui coule en son sein est l’artisan de ce site extraordinaire, ciselant la roche calcaire sur une profondeur de plus de 200m, produisant cette faille et tout un réseau de grottes et de galeries. Ce sombre […]