Català
n°20 Randonnée du pic Estelle
Randonnée sur : Corsavy
Caractéristiques Techniques :
Lieu : Corsavy
Distance : 8,9 km
Dénivelé Positif : 470 m
Temps de Marche : 3h30
Niveau de Rando : moyen
A voir en chemin : Le refuge de Batère, les vestiges des mines de Fer, point de vues : sur le massif du Canigó, la plaine et la mer Méditerranée, les Corbières et les châteaux Cathares, la Tour de Batère
Site refuge de Batère
Descriptif du Parcours :
Départ : Refuge de Batère. Poursuivre la route jusqu’à son terme (Cap 280). Attention ! De fin Novembre à début Mars, la barrière est fermée au Col de la Descargue : débutez donc la rando à partir de là pendant cette période.
370 m : Continuer sur la route qui se transforme en piste sur la gauche balisage GR10 (Cap 290).
2,15 km : Coll de la Cirera, quitter le GR10 par la droite (balisage jaune).
2,20 km : Évoluer à flanc de pente pour accéder au Puig St Pierre (Cap 10 Ouest).
2,45 km : Au sommet du Puig St Pierre suivre la trace qui descend en ligne de crête (Cap 60).
3,32 km : Au milieu d’un dédale de pierres, passer le Col de Pey (carrefour de sentiers) et continuer en ligne de crête pour entamer l’ascension vers le Puig de L’Estelle (Cap 70).
3,75 km : Sommet du Puig de L’Estelle. Revenir sur vos pas légèrement sur la gauche en descente (ancienne clôture à bétail) et aller chercher la ligne de crête principale (Cap 140).
4,20 km : Au premier col (borne communale), basculer sur le flanc sud de la crête.
4,35 km : Deuxième col avec sa dalle gravée : même versant sud en biais à droite (Cap 120).
6 km : Arrivée sur la piste située juste en contrebas de la Tour de Batère, poursuivre celle-ci vers la droite (Cap Ouest).
8,20 km : Col de la Descargue : liaison goudronnée jusqu’au refuge.
Les Mines de Batère
Quand on monte à Batère par la D43, plusieurs vestiges indiquent la présence d’une ancienne activité minière : baraquements, engins, entrées de galeries, et pour finir le bâtiment du refuge. Construit en 1953, ce dernier accueillait la cantine, des hébergements et une école. Luxe suprême, ce fut la première habitation du département à avoir la télévision ! Par contre, l’extraction du fer n’a rien ici de contemporain puisqu’elle daterait de l’Antiquité. Juste avant la Révolution Française, les concessions avaient un mode d’exploitation encore artisanal, que ce soit en galerie ou à ciel ouvert. En 1830, les mines de Las Indis et de Roques Nègres sont regroupées sous le nom de Batère, avec une concession accordée au Marquis de Vogüe.
Il faudra attendre la Révolution Industrielle, et l’arrivée du rail depuis Céret (1898), pour que la logistique soit efficace. L’acheminement du minerai va encore s’améliorer avec la construction d’un câble aérien de wagonnets sur 9 km. Par voie terrestre, les mines n’ont longtemps été desservies que par des chemins muletiers, la route entre Arles-sur-Tech et Corsavy datant de 1946. L’ouverture de liens commerciaux avec les mines des Pays de l’Est et de la Mauritanie avec leurs salaires très bas, accélère le déclin de Batère. Malgré un produit d’excellente qualité, l’exploitation s’arrête le 1er Décembre 1987. Le reliquat du minerai va continuer encore à alimenter les hauts fourneaux de Decazeville et de Fos sur Mer jusqu’en 1994. L’arrêt définitif des mines de Batère est déposé le 6 Septembre 1999.
Spot de Parapente
Au moment d’attaquer la montée au Col de la Cirère (à coté de l’ancien transformateur), vous pourrez apercevoir la station météo d’envol de parapente. C’est le spot de départ, avec une aire d’arrivée en alpage située près de la fromagerie de la Cazette.
Mines à ciel ouvert
L’exploitation du fer à Batère remonte à -200 avant J.C. par les Romains qui construisirent une voie d’extraction au pied de la Tour de Batère. La pratique était dite à ciel ouvert, laissant ensuite de grands cratères dans la montagne.
