n°23 Randonnée Du Mont Capell
Randonnée sur : Saint-Laurent-de-Cerdans
Caractéristiques Techniques :
Lieu : Saint-Laurent-de-Cerdans
Distance : 11 km
Dénivelé Positif : 540 m
Temps de Marche : 4h
Niveau de Rando : Difficile
A voir en chemin : Le village de Saint-Laurent-de-Cerdans, promenade en forêt, le point de vue depuis le Mont Capell
Descriptif du Parcours :
Départ : En sortant du bureau du Tourisme de St Laurent-de-Cerdans, prendre à droite sur 70m puis à droite sur Rue Damien Benezet.
540 m : Quitter la route pour prendre à droite la piste qui descend au milieu d’un pré (Cap 60).
1,35 km : Quitter la piste pour gravir un sentier qui démarre à gauche en sous-bois (Cap 40).
2,15 km : Le sentier atteint un carrefour : choisir la piste qui monte vers la droite, Laisser la piste avec le panneau Sens interdit (Cap 70).
2,20 km : Attention ! Prendre très vite le sentier à droite en sous-bois (Cap 90). Recouper un lacet de piste.
2,70 km : Emprunter de nouveau un bout de piste en montée à gauche (cap 10), avant de la quitter 700 m plus loin pour gravir le talus à droite (PR Jaune). On retrouve ensuite au bout de 950 m de montée le GRP Tour du Vallespir (Cap 120).
4,70 km : Mont Capell.
5,30 km : Poursuivre la redescente à droite (Cap 240), puis à gauche (100 m plus loin) sur une piste.
7,15 km : Descendre à droite le sentier (totem GRP et VTT) (Cap 210).
7,35 km : Retour sur un chemin (à droite / Cap 290) avant de repartir deux fois de suite à droite sur un sentier en forêt.
8,95 km : En face dans le sens de la descente.
9,50 km : Emprunter tout droit quelques instants l’accès à un mas avant de repartir dans la pente 50 m plus loin à gauche (Cap 250).
9,85 km : Entrée de St Laurent, suivre le virage en épingle à droite (Cap 350), passer par une allée de jardin, puis par le Veïnat d’en Xeis.
La forêt & le Haut-Vallespir
Une grande partie de notre randonnée chemine à couvert. Or, la forêt et le Haut Vallespir constitue justement une longue histoire. Elle date de l’époque romaine et du travail du fer intimement lié au bois servant de combustible. Cette activité a, depuis lors, toujours engendré des variations du taux d’occupation de la forêt. Déjà en 1360, on délimitait des réserves appelées « Garlandas », où il était interdit d’abattre des arbres. À la fin du XIVe, les grandes vagues d’épidémies ont provoqué l’abandon de nombreuses fermes isolées, et donc a favorisé une reforestation naturelle. À partir du XVe, les défrichements repartent de plus belle, avec la multiplication des forges catalanes et son apogée vers 1730… jusqu’en 1860 où l’on atteint le plus faible taux de boisement qui ne représente alors plus que 13% de la superficie du Haut Vallespir. C’est en 1906 qu’a lieu la première tranche de plantation à grande échelle. Elle a d’ailleurs provoqué des réactions hostiles de la part des éleveurs qui trouvaient que ces nouvelles plantations entravaient la transhumance du bétail. Il a vraiment fallu attendre les inondations de l’Aïguat des 16 & 17 Octobre 1940 pour avoir enfin une vraie prise de conscience collective des autorités et des habitants sur l’impérieuse nécessité de reboiser. Dès l’après-guerre, la politique d’aménagement de l’espace forestier (plantations & création de pistes d’accès) se met alors en place. Une « reconquête spatiale » toujours d’actualité, puisque que la forêt recouvre maintenant presque 70 % de notre territoire Sud Canigó… marche à l’ombre !
Maison du Patrimoine
C’est le lieu de la mémoire collective du village avec son savoir-faire, la confection des espadrilles, le travail du fer. Vous y découvrirez aussi les heures sombres de l’exode des Républicains Espagnols, en janvier 1939 : la Retirada.
La Pujada
Comme tout village en hauteur qui se respecte, St Laurent foisonne de venelles et autres escaliers abruptes. Ici, tout le monde connaît «La Pujada» aux 153 marches, qui démarre du bas quartier d’El Molí pour monter jusqu’à l’église et la mairie.